Comprendre le lexique
des projets mobilier
Vous souhaitez vous lancer dans un projet d’aménagement de vos bureaux mais vous êtes perdus entre tous les termes techniques ?
Pas de panique, notre experte Adélaïde Rosier, vous aide à comprendre l’essentiel grâce à ce petit lexique !
Pour commencer, il faut savoir que le terme « aménagement de bureau » est un terme vaste, qui englobe toutes les étapes de votre projet, allant de la phase de travaux à celle de la décoration. Nous allons nous concentrer sur les notions les plus accessibles ; pour le reste, nos experts en mobilier sont là pour vous accompagner et vous aider à tout comprendre au fur et à mesure de votre projet.
Un sujet qui a de plus en plus son importance au sein des projets d’aménagement.
A l’origine, le mot « ergonomie » vient du grec ergon, qui signifie « travail » et nomos, « loi ». Il s’agit donc d’une discipline qui a pour but de comprendre le travail dans son ensemble et la façon dont les Hommes interagissent avec cette notion. Aujourd’hui la définition a évolué et il s’agit plutôt d’une discipline « au service du bien-être humain ». Elle contribue à la performance globale des systèmes et des entreprises, en visant à l’amélioration des conditions de travail et d’utilisation des outils.
Elle se base sur 3 dimensions :
1. L’ergonomie physique (postures, troubles musculo-squelettiques, mouvements répétitifs, etc.)
2. L’ergonomie organisationnelle (gestion des ressources humaines, risques professionnels, etc.)
3. L’ergonomie cognitive (mémoire, perception, etc.)
Dans le cadre d’un projet d’aménagement, c’est principalement l’ergonomie physique qui est à prendre en compte. Cela passe par le choix d’un mobilier adapté en fonction des morphologies et des tâches de chacun.
Découvrez nos conseils ergonomiques ici.
Il s’agit de troubles physiques, touchant principalement les articulations, les muscles et les tendons du dos et des membres supérieurs. Ils sont généralement causés par des facteurs professionnels, tels qu’une mauvaise posture.
Aujourd’hui il s’agit de la première cause d’indemnisation pour maladie professionnelle en France, avec 3 femmes sur 5 et 1 homme sur 2 qui déclarent des douleurs liées aux TMS (Source : Baromètre de Santé publique France 2021). C’est une des raisons pour lesquelles les entreprises se tournent de plus en plus vers du matériel ergonomique.
Focus sur les normes
Bien souvent le mobilier choisi dans le cadre d’un projet d’aménagement de bureau doit répondre à un certain nombre de normes.
- ISO 9001 : spécifie les exigences auxquelles doit satisfaire le Système de management de la qualité d’une entreprise ou d’un organisme.
- ISO 14001 : concerne le management environnemental, c'est-à-dire la gestion d'une organisation en fonction de l'impact environnemental généré par son activité.
- Norme NF OEC (Office Excellence Certification) : garantit la sécurité et la durabilité du mobilier de bureau, son impact sur l’environnement tout au long du cycle de vie et les conditions de travail, en intégrant des critères de santé.
- Norme NF EN 1335 : fixe les dimensions optimales des sièges de bureau (hauteur, assise, dossier…) pour la sécurité et la santé de l’utilisateur.
- Norme NF Environnement : certifie que les produits ont un impact écologique limité (énergie, matériaux…).
- Norme NF D65-760 : exigences de sécurité de résistance à l’effraction, à l’incendie et à la corrosion du mobilier technique, tel que des vestiaires.
- Norme NF EN ISO 9241-5 : concerne les exigences ergonomiques relatives au travail de bureau face à un écran d’ordinateur.
- Label FSC (Forest Stewardship Council) : garantit que les matières premières utilisées proviennent de forêts gérées de manière durable, afin de préserver les ressources naturelles.
- Label PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières) : garantit que le produit contient au minimum 70 % de matières issues de forêts gérées durablement ou issues de sources recyclées, le reste étant composé de matières issues de sources contrôlées selon le système instauré par le programme PEFC.
- Normes anti-feu : il existe un classement qui définit la réaction au feu de certains matériaux, selon 5 catégories (par exemple, M0 correspond aux matériaux incombustibles tels que le verre ou l’acier, tandis que M4 correspond aux matériaux à forte combustion comme le papier ou le polypropylène). Le mobilier doit être en adéquation avec la catégorie du lieu. Ainsi, le mobilier des Établissements Recevant du Public (ERP) ne doit pas dépasser la catégorie M3.
Concernant les normes et recommandations à respecter pour l’aménagement de vos espaces, nous vous invitons à consulter notre article dédié à ce sujet.
Zoom sur les matériaux :
Les différents meubles d’un bureau sont généralement composés de matières différentes, aux propriétés variées. Connaissez-vous les plus fréquentes ?
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Mélaminé bois : Principalement utilisé pour les plateaux, portes, corps et habillages. Le mélaminé bois est une matière anti-reflets, anti-bactérienne, résistante aux chocs, certifiée PEFC, E1 (conforme à la norme NF EN 717-2), M3 pour la résistance au feu (norme NF EN 13501-1) et recyclable. Son rapport qualité / prix est optimal.
Les rendus sont variés :
➔ Décor érable
➔ Décor hêtre
➔ Décor chêne
➔ Décor acacia
➔ Décor pin
➔ Décor noyer ; - Stratifié : Principalement utilisé pour les plateaux, le stratifié est anti-reflets, anti-bactérien (traitement Sanitized), résistant aux chocs, certifié PEFC, E1 (conforme à la norme NF EN 717-2), M3 pour la résistance au feu (norme NF EN 13501-1) et recyclable ;
- Métal : Les matières métalliques sont très résistantes et elles conduisent bien l’électricité. Elles sont idéales pour les piétements, les armoires et tiroirs ;
- Aluminium : L’aluminium est très léger et est donc parfait pour du mobilier que l’on souhaite déplacer régulièrement. Il résiste bien à la corrosion, est imperméable, réfléchi la lumière et est entièrement recyclable ;
- Résille : Textile composé d’un maillage de fils qui permet une aération et limite ainsi la transpiration. Utilisé pour le revêtement des sièges de bureau ;
- Polypropylène : Une matière plastique facilement recyclable, résistante à l’abrasion, très rigide et imperméable.
➔ La cloison est utilisée pour délimiter les espaces dans une pièce.
➔ La cloisonnette sert également à délimiter les espaces mais elle est de plus petite taille qu’une cloison et est généralement placée entre deux bureaux, à hauteur du plan de travail.
➔ Quant au panneau écran (ou séparateur de bureau), il se fixe directement sur les bureaux et permet de garder une certaine confidentialité et de limiter le bruit dans les espaces partagés.
La chauffeuse est une assise basse très simple, sans accoudoirs, idéale pour les espaces d’accueil. Elle peut être de 1 place, 2 places, 4 places...
Le saviez-vous ? La chauffeuse tire son nom des chaises basses et rembourrées sur lesquelles on s’installait au 19è siècle pour se réchauffer devant les cheminées !
Il s’agit d’un type de « soft-seating », un terme qui regroupe toutes les assises confortables (canapés, fauteuils, chauffeuses...) généralement utilisées pour meubler les espaces d’accueil, d’attente et de détente.
➔ La notion de siège de bureau est une notion générique, qui englobe toutes les assises de bureau.
➔ Les chaises de bureau sont les sièges que l’on retrouve le plus fréquemment. Elles sont généralement moins chères que des fauteuils, plus épurées et moins encombrantes. Pour autant, elles offrent un excellent confort, surtout si elles sont équipées d’accoudoirs et d’une têtière réglables.
➔ Les fauteuils de bureau sont généralement un peu plus larges et offrent donc une assise plus vaste, plus confortable.
En pratique, la nuance est très légère et les 3 termes sont souvent utilisés pour parler de la même chose.
Savez-vous comment bien choisir votre siège de bureau ? Découvrez notre guide !
➔ Les fauteuils au mécanisme synchrone sont les plus répandus dans l’univers du mobilier de bureau. Ils permettent de conserver un contact optimal entre le siège et le corps quelle que soit la position adoptée, grâce aux mouvements synchronisés de l’assise et du dossier. C’est une solution idéale pour les personnes souffrant de mal de dos ou de jambes.
➔ A l’inverse, les sièges asynchrones offrent la possibilité de régler séparément l’assise et le dossier, ce qui laisse ainsi la liberté d’adapter individuellement l’inclinaison de l’assise et le basculement du dossier en fonction de votre morphologie ou de vos envies. Il est adapté aux personnes qui passent plusieurs heures assises sur leur chaise quotidiennement.
Les termes accotoirs et accoudoirs désignent la même chose
Il existe plusieurs possibilités :
- Accoudoirs fixes : non réglables et donc peu ergonomiques
- Accoudoirs 1D : réglables uniquement en hauteur
- Accoudoirs 2D : réglables en hauteur et en largeur
- Accoudoirs 3D : réglables en hauteur, en largeur et en profondeur
- Accoudoirs 4D : réglables en hauteur, en largeur, en profondeur et orientables
La têtière (ou appui-tête) d’un fauteuil est placée au niveau de la tête pour la soutenir. Elle soulage la nuque et les cervicales et est donc recommandée pour les personnes souffrant de douleurs ou passant de longues heures assises devant leur bureau. Pour être parfaitement efficace, la têtière doit être réglable pour s’adapter à la morphologie de l’utilisateur.
➔ Les caissons sont des meubles bas et peu encombrants (avec ou sans roulettes) à placer à proximité immédiate du bureau. Il n’y a donc pas besoin de se lever pour aller chercher ce qui se trouve à l’intérieur. C’est une solution idéale pour ranger des objets ou des dossiers régulièrement utilisés. En fonction de sa hauteur, un caisson peut aussi faire office d’extension du plan de travail. Enfin, il s’agit d’un rangement personnel, que chacun peut organiser comme il le souhaite et le verrouiller s’il possède un système de fermeture sécurisée.
➔ Les dessertes sont des petits meubles de rangement, un peu plus grands que des caissons, généralement placés non loin du bureau. Elles contiennent un grand nombre de tiroirs pour pouvoir organiser facilement les documents régulièrement consultés.
➔ Les armoires offrent une grande capacité de stockage. Elles sont généralement placées un peu plus loin que le bureau et n’encombrent ainsi pas l’espace autour du poste de travail.
Il existe plusieurs styles de piétement pour les sièges et les bureaux :
- 4 pieds : les piétements les plus courants, que l’on retrouve notamment sur les chaises d’accueil et de restauration ;
- Etoilés (3 ou 4 branches) : ils offrent une touche moderne et garantissent une bonne stabilité grâce à une répartition uniforme du poids ;
- Pivotants : la base permet à l’utilisateur de faire pivoter son siège et d’avoir une bonne mobilité ;
- Roulettes : c’est le piétement privilégié pour les chaises et fauteuils de bureau car il permet de se déplacer facilement à l’aide des 5 roulettes ;
- Luge : se caractérise par une base en arc, qui rappelle la forme d’une luge. Ce type de piétement permet un léger mouvement de bascule et donne un style moderne à la chaise. On le retrouve souvent sur des chaises hautes.
Le bureau bench est de plus en plus courant car il s’adapte parfaitement aux bureaux partagés et open spaces, prend moins de place que des bureaux individuels et favorise la collaboration. Les plans de travail sont assez larges et peuvent accueillir plusieurs collaborateurs en face à face et côte à côte.
Il s’agit d’une liste non exhaustive des termes que vous pourriez rencontrer lors de vos projets d’aménagement. Notre équipe d’experts en mobilier est là pour vous accompagner et répondre à toutes vos questions. Contactez-les !






Le flex office (ou « bureau flexible ») :
Le space planning :
L’ergonomie :
Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) :
Cloison, écran ou cloisonnette ?
Qu’est-ce qu’une chauffeuse ?
Siège, fauteuil ou chaise de bureau ?
Mécanisme synchrone ou asynchrone ?
Que signifie accoudoir (ou accotoir) 1D, 2D, 3D et 4D ?
Qu’est-ce qu’une têtière ?
Caisson, desserte ou armoire ?
Quels sont les principaux types de piétements ?
Qu’est-ce qu’un bureau bench ?